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Les réactions après TFC – GF38 (3-0)
Lucides, les Grenoblois ont reconnu la supériorité du TFC. Avant de souligner la saison exceptionnelle…
Philippe Hinschberger (entraîneur du GF38) :
“Le match n’est pas du tout parti dans le bon sens avec ce penalty qui nous a cueillis à froid. En plus Brice le sort mais le ballon revient sur le joueur…On a une grosse occasion de revenir avec cette tête de Moussa sur la barre et finalement c’est Toulouse qui met le 2e but. A 2-0 on a quand même voulu attaquer en étant plus ou moins organisés et donc on créant des espaces aussi pour l’adversaire. Après, sur l’ensemble du match, Toulouse a eu plus d’occasions et sa victoire ne souffre d’aucune contestation. Quand on voit ce que Toulouse arrive à faire, c’est un vrai rouleau compresseur très complet qui joue vite et juste. On a fait une saison formidable, extraordinaire, magnifique. Le Président, Max et moi avons parlé dans le vestiaire à la fin pour féliciter nos joueurs et leur dire que cette saison restera dans les annales. Le club va améliorer ses structures avec un nouveau centre de formation et d’entraînement, les choses avancent. Nous, après une longue saison depuis 11 mois, on va partir en vacances et se reposer.”
Yoric Ravet (milieu de terrain du GF38) :
“Le penalty à la première minute de jeu a contre-carré nos plans, forcément. On avait prévu de les embêter, de les presser et finalement ils nous ont fait ce qu’on avait fait au Paris FC à savoir marquer vite. Ensuite, ils ont pu gérer et profiter des espaces. On a eu l’occasion du 1-1 mais sur l’ensemble du match, Toulouse nous a été supérieur dans la maîtrise technique mais aussi dans le gestion des émotions. Je leur souhaite d’aller en L1. De notre côté, on a fait du Grenoble à savoir de ne rien lâcher, de se battre. On a fait une saison énorme, on n’est pas loin du haut de tableau mais les petits détails font la différence. En toute humilité, il faut capitaliser sur ça la saison prochaine en gagnant en expérience. De loin, on a senti pas mal d’engouement des gens à Grenoble, on s’est sentis soutenus malgré les stades vides donc en tant que Grenoblois c’est une fierté et comme on dit Grenoble à la vie à la mort.”